Comme vous le savez, sur notre site, il n’est pas toujours question que de pétanque. En témoignent les « portraits anniversaires », la villégiature de nos adhérents, leurs chers animaux etc…Il se trouve que l’un d’entre eux m’a envoyé une poésie que j’ai plaisir à vous faire connaître, puisqu’elle est quelque peu liée à la pétanque ! Ceci dit, moi qui ai fait quelques études littéraires, qui pense connaître un tantinet les finesses de notre langue (à mon humble niveau), j’aurais besoin d’une petite explication de texte concernant deux ou trois lignes de ce qu’il vous est proposé ci-après !
Ce texte est l’œuvre d’Armel BUNEAUMENUE , anagramme sous lequel se cache notre auteur. En cherchant un peu vous trouverez certainement le nom de notre licencié !
Si toutes fois vous avez des talents cachés en quelque matière que ce soit, dessin, sculpture, peinture, pêche, chasse, modèle réduit, jardinage, bricolage ou dans tout autre discipline qu’elle soit intellectuelle ou physique, si vous avez une activité digne d’intérêt et autre que la pétanque, faites-moi part de vos talents qu’on puisse les partager avec notre petite famille et éventuellement les mettre à profit !
Entre fanny et treize
Sur un morne sol de graves aux formes parfois irrégulières
Dans un espace ou une farandole de braves s’entend marteler la terre,
Il s’entremêle, se blesse, se caresse l’acier
À l’aspect lisse ou plus élégamment moiré
Des sphères alliant dureté et plus grande tendresse
Dans un mouvement contrôlé et libre de toute adresse
Le fer vient rejoindre le bois dans ses quartiers de noblesse.
Plus attentif, plus accueillant, moins pur que le marbre
D’habitude hostile à une autre nature que la sienne
D’une descendance noble de la race des arbres
Il se laisse approcher d’une matière produite d’une reine.
Les maître-tireuses n’écoutent pas la même chansonnette
Prêtes à perdre dans la bataille, quelques lambeaux de peau
Elles cèdent à leurs voisines pointeuses, ultime disette
Laissant parmi le sable, seul débris de ferraille et vulgaires copeaux.
La chaleur du bois attire beaucoup de convoitise
Quand on descend d’une famille à sang froid
Chez les futées assaillantes ou les artilleuses de Guise
Des terres de Saint Quentin jusqu’à celles de Charleroi
Que la douceur soit employée ou bien même la force
Le foyer et ses antres finiront habités jusqu’à la moindre écorce.
Puis la grande musique emprisonnée en forteresse de Salse
Commence à se faire conduire d’un chef d’orchestre
Que les plus grands adeptes en matière de valses
Se font tourner la tête comme un manège équestre
C’est ainsi que les étoiles du jeu ne filent plus la même trajectoire
Rythmant jusque là un ballet de courbes et de lignes majestueuses
Portées désormais par un geste plus vacillant chargé en désespoir
Leurs cœurs montrent d’intenses vibrations au contact de leurs amoureuses.
A l’approche de la victoire périssent les âmes sensibles
Les jurons et les pleures s’entendent entre cour et diocèse
Les plus croyants d’entre eux remettrons leur sort à la bible
Mais Dieu écoutera les prières de ceux qui finissent en treize
Armel BUNEAUMENUE
TRES BELLE POESIE !!!! JE PENSE A MANUEL NEUBAUER
Bien joué, effectivement ce poème est l’œuvre d’Emmanuel NEUBAUER.
Hé bien Myriam tu vois que ça marche les commentaires !